Un spectacle de Marie-Christine Barrault et Franck Ciup en l’honneur de Soeur Emmanuelle pour les 160 ans de NDS à Istanbul

Après le lancement de l’Eau de Parfum « NDS 1856 »,le programme des festivités du samedi 26 novembre 2016 pour les 160 années d’existence de NDS à Istanbul s’est poursuivi dans la salle de spectacle du lycée.

Yann de Lansalut, directeur de l’établissement, a d’abord souhaité la bienvenue à tous les invités officiels parmi lesquels se trouvaient, entre autres, Aurélien Maillet, Consul Général Adjoint de France à Istanbul, Mgr Ruben Tierrablanca, vicaire apostolique et évêque d’Istanbul, Soeur Adriana Castro, représentante du Conseil Général de la congrégation de Sion à Rome, Soeur Jackie Chenard, représentante des sœurs de la Province de Méditerranée et Soeur Monique Harisboure, représentante de NDS en Turquie.

Il a ensuite retracé l’histoire de cette présence de Notre-Dame de Sion à Istanbul avant de laisser la parole à Sœur Jackie puis Sœur Adriana qui ont brièvement évoqué leur congrégation et fait savoir à l’assistance leur joie d’être à Istanbul pour fêter les 160 ans de présence de NDS.

Place ensuite au spectacle intitulé « Soeur Emmanuelle : de Notre-Dame de Sion aux chiffonniers du Caire, une vie au service de l’humain » conçu et réalisé par la grande comédienne Marie-Christine Barrault et le pianiste et compositeur Franck Ciup.

Il s’agissait là d’une création artistique de « piano littéraire » sur la base de textes issus des livres "Confessions d’une religieuse" et "Mon testament spirituel" écrits par Sœur Emmanuelle qui a enseigné 26 ans à NDS avant de se consacrer aux plus pauvres.

Ceux-ci ont fait l’objet d’une lecture théâtrale époustouflante de la part de Marie-Christine Barrault qui s’est glissée dans la peau du personnage qu’elle a fait revivre le temps du spectacle. Elle a su faire vibrer le public, l’entraînant dans le récit de la vie tumultueuse par moments difficile, par moments joyeuse, de cette femme au destin peu banal et sœur de Sion.

Franck Ciup a agrémenté cette interprétation en jouant au piano des compositions de Bach, Chopin, Ravel, Haendel et de sa propre signature, extraits particulièrement puissants et en osmose totale avec les textes lus, un enchantement musical pour les oreilles !

En guise de clôture du spectacle, la voix de « la chiffonnière du Caire » a retenti, une fois encore, entre les murs de NDS, laissant le spectateur à ses propres réflexions sur ce moment d’émotion extraordinaire qu’il venait de vivre…

La comédienne a ensuite raconté sa rencontre avec Soeur Emmanuelle à l’issue d’un autre spectacle présenté à Paris, rencontre imitée par l’actrice de façon cocasse mais très réaliste.

Pour terminer ce partage presque intime avec le public, Marie-Christine Barrault a aussi voulu évoquer le dimanche passé avec Franck Ciup dans la maison « La Solitude » des sœurs contemplatives et située à Evry. Ils ont eu là-bas le privilège d’écouter un trésor, un enregistrement de la religieuse qui aimait allier retraite et sens du spectacle… bande son qu’a aussi eu la chance d’entendre le public et qui a fait revivre une ultime fois cette femme au caractère bien trempé qui ne manquait pas d’humour...