La Faute à Rousseau
2 mai
2012
19h30
Si vous souhaitez une invitations veuillez cliquer ici.
Courts métrages
En français, sans sous titrage
A l’occasion du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau
A l’occasion du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, carte blanche a été donnée à des cinéastes – suisses et internationaux, confirmés ou encore en formation – pour s’emparer de la vie et de l’oeuvre du philosophe.
Intitulée La Faute à Rousseau, cette collection réunit 50 films courts mêlant fictions, documentaires, essais ou animations, réalisés en totale liberté. Tous actualisent la pensée de Rousseau de manière stimulante et inattendue et proposent au spectateur de saisir la contemporanéité du philosophe des Lumières.
Initié par le cinéaste Pierre Maillard, ce projet réunit le Département Cinéma/cinéma du réel de la Haute école d’art et de design (Genève), RITA Productions et la Radio Télévision Suisse pour une collaboration artistique exemplaire.
réalisateurs → titres
Felipe Monroy → Nos rêves, vos cauchemars
Lionel Baier → Emile de 1 à 5
Ophélie Couture → Simples
Basil da Cunha → L’Homme est-il bon ?
Jacob Berger → Leçon de mathématiques
Thomas Ammann → Canaille !
Francis Reusser → Nous trois
Mirjam Landolt → Hors d’atteinte
R Bernasconi / F Reverdito → Dans ma peau ou Les principes secrets
Nicolas Philibert → L’Origine des langues
Kevin Haefelin → Maman
Louise Gillard → Walker
J-J Rousseau, la conversion d’un musicien philosophe
Institut français
16 mai
2012
18h30
Mercredi 16 mai 2012 à l’Institut français, 18h30
Traduction simultané.
A l’occasion de la sortie de son livre Jean-Jacques Rousseau, la conversion d’un musicien philosophe (Ed. H. Champion-Slatkine, Paris-Genève, 2012), Martin Stern évoquera en musique la figure de Jean-Jacques Rousseau musicien. A partir de sa conversion suspecte à la musique italienne, Rousseau élabore progressivement une puissante philosophie de la musique et des langues, qui met en péril l’esthétique classique française. En s’appuyant sur une analyse comparative des écrits de théorie musicale, des compositions et des différents récits de Rousseau, Martin Stern révèle l’exceptionnelle fécondité théorique de cette conversion musicale problématique sur l’oeuvre philosophique et littéraire.
Modérateur : Ahmet Soysal
Maître de conférences en philosophie, Martin Stern est régulièrement invité à des colloques internationaux sur le XVIIIe siècle comme spécialiste de Rousseau et de l’esthétique baroque. En partenariat avec l’Institut français d’Istanbul, il coordonne le projet “Rousseau et la Turquie”. Ancien élève du Conservatoire de Lille en musique ancienne et musicien polyvalent, il dirige également l’École francophone de musique d’Istanbul (EFMI).
Le Devin du village trahi par ses sources
10 mai
2012
18h00
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Conférence en français avec traduction simultanée.
A l’occasion du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau
Conférence du Prof. Jacqueline Waeber, musicologue (Duke University, USA)
modérateur : Dr Martin Stern
Italien ou français ? Depuis sa création en 1752 à Fontainebleau, puis à Paris en 1753, Le Devin du village de J.-J. Rousseau a été l’objet de maints avis contradictoires sur son genre même : certains y ont vu un « modèle de pastorale » typiquement français, d’autres un « intermède imité des Italiens ».
La réalité est plus ambiguë : une étude attentive de ses sources (livret et partition) révèle que l’italianisme musical du Devin est purement de surface, à la manière d’un trompe-l’œil. Quant à l’aspect français, il ne se situe pas tant dans le genre de la pastorale que dans celui du théâtre forain, lui-même inspiré par les pratiques théâtrales de la commedia dell’arte. Tel que publié en 1753, Le Devin apparaît déjà sous un jour différent de ce que Rousseau avait originellement souhaité, illustrant une anxiété typiquement rousseauienne, celle de l’œuvre échappant à son créateur.
Musicologue suisse, Jacqueline Waeber est diplômée du Conservatoire supérieur de musique de Genève (écriture, cor) et docteur ès lettres de l’Université de Genève (musicologie). Elle consacre ses recherches à l’esthétique musicale de Jean-Jacques Rousseau et aux rapports entre théâtre, arts plastiques et musique aux XVIIIe et XIXe siècles.
Auteur de nombreuses études sur l’esthétique musicale au Siècle des Lumières, elle a notamment publié en 1997 la première édition critique du texte et de la musique du Pygmalion de Jean-Jacques Rousseau et Horace Coignet.
Jacqueline Waeber enseigne au Département de Musique de Duke University, USA